Parce qu’elle est la réponse la plus évidente à l’agitation du monde, la méditation dans sa forme laïque connait ces dernières années un essor qui ne faiblit pas. Elle séduit autant le dirigeant d’entreprise (qu’il soit homme ou femme) qui a besoin de s’extraire de la pression à laquelle il est quotidiennement soumis que le parent surmené en quête de sérénité, et ses bienfaits désormais scientifiquement reconnus lui permettent de se tracer un chemin, bien qu’encore timide, dans le monde du travail et les écoles.
Mais en quoi consiste-t-elle exactement ?
La pleine conscience consiste simplement à porter délibérément son attention (sa conscience, donc) sur l’instant présent, ou sur un objet en particulier : il peut s’agir de notre souffle, d’une partie de notre corps, des sons qui nous entourent, d’un point situé devant nous.
On peut la pratiquer de différentes manières : la plus courante et la plus connue est la position du lotus, assis en tailleur mais les occidentaux, moins habitués à cette position, peuvent également s’asseoir sur une chaise, les mains posées sur les cuisses.
On parle alors de « pratique formelle » : s’asseoir chaque jour, si possible à la même heure, pour un temps défini à l’avance, 20 minutes, 45 minutes, selon sa disponibilité.
Un temps durant lequel on ne fait rien d’autre que de ramener sa conscience sur l’objet de son attention…
Intégrer la méditation de pleine conscience dans sa vie
L’exercice, bien qu’à portée de tous, est pourtant plus difficile qu’il n’y parait car les distractions, qu’elles soient extérieures à nous (bruits divers, interruption inattendue…) ou qu’elles proviennent de nos pensées (liées le plus souvent au passé ou au futur), de nos sensations (position inconfortable, envie de se gratter, picotement…) ou des émotions qui nous traversent, feront leur possible pour détourner notre attention.
La pratique de la méditation demande en effet de la régularité, de la constance et de la détermination pour en ressentir les bienfaits sur son bien-être, son efficacité et sa santé. C’est la raison pour laquelle de nombreux néo-méditants finissent par abandonner la pratique au bout de quelques temps.
Le manque de temps est très régulièrement invoqué enfin pour justifier une absence ou un abandon de pratique. Je reconnais qu’il peut être difficile de bloquer chaque jour 45 minutes dans son agenda pour méditer !
En revanche, il devient facile d’intégrer durablement la méditation dans sa vie quand on s’autorise à la pratiquer sur des temps plus courts: s’asseoir pendant 5 minutes, au réveil ou avant de se coucher, ou encore une petite minute juste avant d’entrer en réunion ou de se rendre à un rendez-vous, en voiture ou dans la salle d’attente. 60 secondes durant lesquels vous choisissez sciemment d’arrêter le temps et de porter votre conscience sur votre ressenti ou sur le rythme de votre respiration…
Car s’asseoir pendant une minute, c’est déjà pratiquer la méditation.
Car s’asseoir pendant une minute, c’est déjà pratiquer la méditation.
En la pratiquant souvent, dès que vous en avez l’occasion ou que vous en ressentez le besoin, et surtout sans culpabiliser de ne pas pouvoir y consacrer plus de temps, vous ne tarderez pas à éprouver vous aussi des bénéfices concrets sur votre quotidien.
Vous vous sentirez moins stressé(e), plus calme, plus centré(e), avec un esprit plus clair, une conscience aigüe de soi et des autres et une plus grande ouverture sur le monde qui vous entoure.
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