Parce que la période de la rentrée est propice à la mise en place de changements, même mineurs, dans son quotidien, j’ai imaginé pour vous un dossier complet à télécharger qui vous permettra de poser les fondations d’une année sereine et organisée autour de vos priorités !
Conçue comme un cahier pratique qui pourra guider et accompagner votre réflexion, cette ressource PDF gratuite et inédite de 33 pages saura, je l’espère en tous cas, vous mettre le pied à l’étrier et vous donner envie de mettre en place une organisation plus fluide, plus joyeuse et plus respectueuse de vos besoins.
Maintenant, à vous de jouer ! Bonne réflexion, et bonne rentrée 🙂
Rien de mieux, pour apprendre à ralentir, que d’éprouver physiquement la sensation et les effets positifs du ralentissement, y compris en famille. La lenteur à l’extrême est idéale pour libérer ses tensions et faire le vide quelques minutes.
En vous obligeant à vous concentrer, à focaliser votre pensée et votre attention sur chacun de vos gestes et sur votre ressenti, cette pause Slow vous aidera à faire le vide pendant quelques instants, à libérer vos tensions intérieures et à vous recentrer pour la suite.
Comme les enfants, à qui l’on propose ponctuellement des « temps calmes » lorsque nous les sentons agités, les adultes ont également besoin de s’aménager des moments de retrait, hors de l’agitation du monde : prendre de la distance avec le brouhaha ambiant, revenir à son essentiel, se détacher des pressions de son environnement, afin de laisser ses émotions et ses pensées redescendre tout doucement jusqu’à retrouver son calme intérieur.
Une fatigue à laquelle les mères se sont habituées…
Non, la fatigue n’est pas une fatalité !
Pourtant, la majorité des femmes que je rencontre et qui doivent, jour après jour, jongler avec leurs multiples obligations, ont fini par se faire une raison et se sont résignées à « faire avec », faute de trouver des solutions durables.
Pas de recettes miracles non plus en la matière mais une succession de bons réflexes à adopter et à intégrer dans sa vie.
En voici 6, à mettre en oeuvre dès aujourd’hui pour retrouver la pêche… et le sourire !
1- Accepter de venir à bout de sa fatigue
Ca a l’air tout bête comme ça mais commencez donc par accepter le principe que votre fatigue, celle que vous endurez au long cours et (presque) sans broncher, n’est pas une fatalité ! La fatigue doit rester un état passager. Oui, il vous est possible d’en venir à bout et de lui « faire la peau ».
J’imagine déjà, derrière votre écran, votre mine sceptique, voire méfiante : « Mouaih… Et je fais comment, moi ? Je vends mes enfants ? J’arrête de travailler ? Pffffttt, encore un de ces conseils bidons très beaux sur le papier mais qu’on peut pas appliquer dans la vraie vie ! »
Ne baissez pas les bras tout de suite et commencez à entrevoir la possibilité pour vous de retrouver une énergie durable. Essayez. Imaginez, là, maintenant, que c’est possible.
Exercice minute :
Prenez 5 mn et imaginez, en fermant les yeux ou en le couchant sur papier, à quoi ressemblerait votre quotidien si vous vous sentiez moins fatiguée.
Vous sentiriez plus légère ? Plus souriante ? Plus gaie ? En quoi seriez-vous différente ?
Les choses vous sembleraient-elles plus faciles ?
Que pourriez-vous faire que vous ne faites pas/plus aujourd’hui ?
2- Se mettre à l’écoute de sa fatigue
Même épuisées, les femmes persistent à s’activer et à vouloir en faire plus. Toujours plus. Elles ne prêtent pas attention aux signaux de fatigue. Elles ne s’écoutent pas, elles ne demandent pas d’aide, et continuent à vouloir performer sur tous les plans, le plus souvent avec un degré d’exigence impressionnant !
Essayez à partir de maintenant de considérer votre fatigue sous un angle nouveau. Ne la traitez plus comme une ennemie qui ne cherche qu’à vous pourrir la vie et vous rendre les choses encore plus difficiles (vous ne seriez pas un peu parano, là ?) mais ni plus ni moins comme un signal d’alarme ; un message à prendre en considération et qui nous indique qu’il est temps pour nous de lever le piedet derécupérer. Nous pouvons apprendre à mieux repérer ces signaux.
La fatigue vous parle : apprenez à écouter ce qu’elle a à vous dire.
Fait-elle suite à un effort intense mais ponctuel, qu’il soit physique ou intellectuel ou est-elle plutôt le résultat d’une longue accumulation d’efforts et de stress répétés dans la durée ?
De quoi avez-vous le plus besoin à cet instant ? De repos, de silence, de vacances, de lumière, de bon temps, de ne rien faire, de solitude ? Ecoutez-vous davantage. Vous seule avez la réponse.
Se mettre à l’écoute de sa fatigue, c’est aussi être davantage à l’écoute de ses rythmes biologiques et accepter, parfois, de procrastiner en reportant une tâche que vous aviez prévu de faire à un autre moment ; un moment où votre niveau d’énergie sera plus élevé.
Nous ne sommes pas des machines que nous pouvons programmer comme bon nous chante et c’est tant mieux ! Nous sommes donc humains, nous avons nos hauts et nos bas, et devons composer avec des hausses et des baisses d’énergie. L’ignorer nous amènera à puiser de plus en plus profondément dans nos réserves (d’énergie) et pourra, le cas échéant, nous conduire à des épisodes plus ou moins aïgus d’épuisement, tant professionnel que maternel.
3- Se mettre au repos
C’est une lapalissade mais le premier réflexe à adopter quand vous êtes fatiguée, c’est de vous mettre au repos. Non, vraiment ? Oui mais même si cela peut paraître évident à tout un chacun, et bien que nous savons que nous avons besoin de repos, nous continuons très régulièrement à fonctionner en surrégime et à tirer sur la corde… jusqu’à ce que celle-ci casse.
Oui mais comment ?
D’abord, peut-être, en rallongeant vos heures de sommeil (sur lesquelles vous rognez de plus en plus) et en allant vous coucher plus tôt. Faites-le au moins sur une semaine, histoire de récupérer et de vous offrir quelques bonnes et vraies nuits de sommeil.
Combien d’entre vous sont toujours sur l’ordi en train de travailler à minuit passé, voire bien au-delà (j’en connais quelques-unes qui, j’en suis sûre, se reconnaîtront !) et enchaînent des nuits de 4 à 5 heures maximum ? Comment ne pas être fatigué(e) en tenant ce rythme ?
Ou tout au moins en allant vous coucher dès que vous sentez venir les premiers signes d’endormissement.
Globalement, et jusqu’à ce que vous sentiez l’énergie revenir, levez le pied autant que possible, faites-en (un peu) moins, alternez autant que possible vos périodes d’activité avec des périodes de repos. Bref, ménagez-vous !
4- Consulter
Si votre fatigue est persistante, surtout après une période de repos relativement importante, n’hésitez pas à aller consulter votre médecin traitant afin d’écarter, le cas échéant, toutes les pistes qui pourraient expliquer votre état de fatigue (dont le fameux SFC, Syndrôme de Fatigue Chronique).
Il pourra, parallèlement à un examen clinique, vous prescrire un bilan sanguin qui vérifiera notamment si vous souffrez de carences (fer, magnésium, vitamine D…).
Quelle que soit son origine, prenez votre fatigue au sérieux et ne la laissez pas s’installer durablement dans votre vie.
En cette fin d’hiver, nous souffrons tous plus ou moins de fatigue saisonnière. Nous avons lutté de longs mois contre les virus, notre système immunitaire est affaibli, nous manquons désespérement de lumière et n’avons qu’une hâte… ranger notre grosse doudoune et voir le Printemps pointer le bout de son nez !
Boostez-vous en vous offrant une cure de vitamines C ou de Gelée Royale combinée au Ginseng. Allez vous exposer une à deux fois par semaine à la lumière du soleil (quand vous en avez) en vous installant sur une terrasse de café avec un bon bouquin, et faire le plein de vitamine D.
Prenez rendez-vous avec un acupuncteur de votre région pour qu’il vous recharge en énergie, comme une bonne pile déchargée. Trois ou quatre séances peuvent suffire.
Bref, prenez-vous en main, faites un premier pas en direction d’un « mieux », quel qu’il soit, afin d’amorcer le processus et de vous donner envie d’aller plus loin !
5- Réinterroger son hygiène de vie
J’évoquais plus haut l’importance de ne pas négliger son sommeil. Je ne m’étendrai pas davantage sur ce point ici, car j’y reviendrai plus longuement dans un prochain billet. Le sujet mérite en effet d’être abordé en profondeur.
En revanche, je vous invite à faire le point et à réinterroger globalement votre hygiène de vie.
Votre alimentation d’abord. Celle-ci nourrit-elle votre énergie ou au contraire vous assomme-t-elle ?
La qualité de votre sommeil. Pensez-vous dormir suffisamment ? Vos nuits sont-elles réparatrices ? Vous levez-vous aussi fatiguées que vous vous êtes couchées ?
L’entretien de votre corps. Bougez-vous suffisamment ? Prenez-vous suffisamment soin de vous et de votre corps ? Pratiquez-vous une activité physique ?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le fait de se remettre au sport fait remonter notre niveau d’énergie. Nous manquons parfois d’énergie par excès de sédentarité.
La solution : se remettre à bouger, se remettre en mouvement. Effet garanti. Le plus dur, c’est de s’y mettre !
6- Accepter d’en faire moins
En règle générale, notre fatigue résulte d’un quotidien qui laisse peu d’espace pour le repos et la récupération. Nous en faisons beaucoup, beaucoup trop. Perfectionnistes, nous sommes devenues très exigeantes avec nous-mêmes et nous imposons d’exceller dans tout ce que nous entreprenons.
Pourtant, nous ne sommes pas que des « machines à faire » !
Exercice minute :
Que vous imposez-vous ? Et pourquoi ?
En quoi précisément êtes-vous trop exigeante avec vous-même, voire perfectionniste ?
Que pourriez-vous faire très concrètement et dès aujourd’hui pour lâcher un peu de lest avec vous-même et alléger, au moins un peu et par petites touches, votre quotidien ?
Pensez enfin à vous accorder de vrais sas de décompression entre les différentes sphères de votre vie, pendant la pause-déjeuner par exemple.
Faites-en un moment privilégié. Votre moment à vous. Que vous décidiez de le partager avec des collègues, des amis, votre conjoint, votre ado ou de prendre un moment pour vous, à vous aérer, à marcher et prendre l’air.
Ou encore le matin avant d’entamer votre journée de travail, ou le soir avant de rentrer chez vous. Ces « coupures », ces sas de transition, vous permettront de passer d’un état d’esprit à un autre, de cloisonner les différentes sphères de votre vie et de réduire considérablement votre état de stress.
Bref, vous l’aurez compris, il n’existe pas de raccourcis pour venir à bout de sa fatigue mais bien une série de bons réflexes à adopter pour y faire face, avec nos moyens, et si possible dans la durée.
N’hésitez pas à me faire part de vos trucs à vous, de vos astuces pour retrouver la « patate » alors que vous aviez l’énergie dans les chaussettes !
En attendant, je vous dis à très vite ! Et prenez soin de vous.